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Née à Abidjan, j’ai quitté la Côte d’Ivoire en 2003 suite aux crises politiques identitaires successives qui ont mené le pays à la guerre civile pour m’installer au Maroc et poursuivre ma scolarité. Après l’obtention de mon baccalauréat option arts plastiques à Marrakech, j’ai continué mes études aux Beaux-arts de Paris pour y approfondir une culture artistique amorcée durant mon enfance. 

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D’abord portée par le dessin, j’ai intégré l’atelier peinture de Dominique Gauthier puis celui pluridisciplinaire d’Hélène Delprat où j’ai trouvé un penchant plus prononcé pour la sculpture et l’installation. Séduite par le travail de la matière et du volume, j’ai appris à sculpter l’argile et à travailler l’alchimie des couleurs dans l’atelier de sculpture céramique de Claude Dumas. En 2019, j’ai pu réaliser un stage au centre céramique de Grand-Bassam et aux Beaux-Arts d’Abidjan. Mon mémoire de fin d’études portait sur l’histoire de la Côte d’Ivoire vu à travers une sélection de douze musiques du chanteur ivoirien Alpha Blondy. 

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Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2020 et lauréate du prix sculpture Joseph Epstein en 2021, mon travail explore les liens historiques et intimes entre l’Afrique et l’Europe. Je travaille et partage mon existence entre ces deux continents. 

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CV: Parcours

©2020 par Madeleine Calafell.

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