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Madeleine marche sur une piste de terre rouge, c’est ainsi que je l’imagine quand je pense à elle.
De son travail se dégage une simplicité rare, une force brute et nue comme ces becs exotiques et colorés qu’elle dépouille de leur corps comme des trophées sublimes et terribles…
Ses sculptures en terre cuite sont construites comme des charades, elles invitent le spectateur à combler les manques.
Entre l’Afrique et l’Europe, l’écho de l’esclavage et le chant des forêts, Madeleine Calafell construit une histoire personnelle solaire et mystérieuse.
Clémentine De Chabaneix
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